L’art de résister
Patrick Viret / Projection à 18h30
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Une nuit, des travailleurs surprennent la direction en train de vider leur usine de ses machines. Pour empêcher la délocalisation de la production, ils décident d’occuper les lieux. À leur grande surprise, la direction se volatilise laissant au collectif toute la place pour imaginer de nouvelles façons de travailler dans un système où la crise est devenue le modèle de gouvernement dominant.
Né en 1977, Pedro Pinho a étudié à l’école de Théâtre et de Cinéma de Lisbonne, à l’école Louis Lumière à Paris, à la London Film School et à la Fondation Calouste Gulbenkian. En 2008 il fonde avec cinq collègues la société de production Terratreme, qui joue depuis un rôle central dans la production et la promotion de nouveaux réalisateurs dans le panorama du cinéma portugais. Il travaille actuellement en tant que réalisateur, scénariste et producteur. « L’Usine de rien » est son premier long métrage de fiction.
Critique
… une chronique au long cours où s’entrechoquent le récit d’une occupation, l’ébauche romanesque, l’analyse marxiste, la comédie musicale. Geste fort, qui multiplie les beaux emprunts, tant à Alain Guiraudie (Ce vieux rêve qui bouge) qu’à Miguel Gomes (Ce cher mois d’août), tant à Mariana Otero (Entre nos mains) qu’à Jean-Marie Straub (le récitatif, partout).
Jacques Mandelbaum (Le Monde)
Ce qui stupéfie dans cette longue fresque, c’est l’harmonie que le réalisateur (Pedro Pinho fait partie d’un collectif de cinéastes portugais, Terratreme) parvient à instaurer entre le privé et le collectif.
Pierre Murat (Télérama)